Située sur le front de l’Isère, côté Savoie, c'est la plus tardive. Projetée en 1692 comme la N° 17 B par
Vauban, elle n’est pas encore commencée en 1751. Elle
figure, achevée, sur le plan de 1759 dû à Noblet de
Chermont, mais en fait, le plan de 1761 nous avoue qu’elle
ne l’est pas encore à cette date et les « vieilles
cazernes » 17 D, qu’elle devait remplacer, sont
toujours là…
En 1778, la caserne est complètement terminée.
"Le bâtiment 17 C, à l’Ouest, est trapu et ne
comporte qu’un étage. Peut-être est-ce dû au peu de
protection des remparts sur le front de l’Isère. On l’a
construit de faible hauteur pour conserver un défilement
correct." [Granet
et Piccardi]
Contrairement à son aînée la 17 B, cette caserne ne présente
aucun signe extérieur particulier au niveau des logements
d’officiers, notamment pas d’élargissement du bâtiment.
Comme nous l’avons dit plus haut, les matériaux utilisés
pour construire les murs paraissent plus recherchés et plus
homogènes. Faut-il penser que la 17 C a bénéficié d’un
financement plus libéral que les autres bâtiments ?
Enfin, une partie au moins de la caserne 17 C a servi de
prison, comme la 17 B. Trois cachots exigus, dont l’un porte
encore sur ses murs d’émouvants graffitis, devaient être réservés
à des détenus difficiles. Une petite cour accolée à la
caserne servait à la promenade de ceux qui étaient au
secret.
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La caserne 17 C, à côté
de la chapelle (Maquette)
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