La cage à écureuil

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Le principe de la cage à écureuil date au moins de l’époque romaine. Vauban a employé systématiquement la cage à écureuil pour tirer l’eau des puits et citernes des places fortes dont il s’est occupé

Le système actuel a remplacé au début du XVIIIe siècle un autre système, voisin de celui-ci, où la grande roue, trop étroite pour contenir un homme, était actionnée du dessous à l’aide d’une corde qui en faisait le tour

Le principe de la cage à écureuil est le suivant : un homme marche à l’intérieur de la roue, entraînant la rotation de celle-ci et, par l’intermédiaire d’un axe, celle d’un tambour à double cône. Sur chaque cône est fixée une corde et au bout de chaque corde, un seau. Les enroulements étant inversés, un seau plein monte, en même temps qu’un seau vide descend se remplir.

Maquette de la cage à écureuil

Description

L’arbre de la cage à écureuil, de section carrée, est supporté par deux pannes transversales ancrées dans les murs. A chacune de ses extrémités, un axe métallique tourne dans une crapaudine graissée.

La cage elle-même est une structure cylindrique de quatre mètres de diamètre et d’un mètre de large. Elle pèse environ huit cents kilos et elle est construite en bois de châtaignier, résistant à l’humidité. Le préposé marche sur un parquet muni de liteaux transversaux pour l’accrochage de ses pieds. Afin d’utiliser au mieux son poids, il doit s’éloigner de l’axe et se porter en avant.

Les seaux présentent deux caractéristiques intéressantes:
Leur fond est muni d’un clapet de remplissage qui leur évite de basculer en touchant la surface de l’eau et de se gêner l’un l’autre.
Ils sont constitués de plusieurs parties articulées entre elles : un anneau, une tige, une anse et un récipient pouvant contenir cent litres. Lorsqu’un seau sort de l’eau et qu’il pèse tout son poids, qui est considérable, la tige s’appuie contre le tambour de l’arbre et rapproche le seau de la margelle, ce qui rend le vidage plus facile. Une barre métallique, contre laquelle il vient s’appuyer, évite aux manipulateurs d’abîmer le bord de la margelle lorsqu’ils basculent le seau pour déverser son contenu dans un baquet.

La restitution de la cage à écureuil et des seaux.

La cage à écureuil avait disparu pendant la dernière guerre, convertie en bois de chauffage par les détenus. Les seaux manquaient également.

L’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation de Fort-Barraux a décidé de les faire reconstituer à l’identique, en conformité avec l’Atlas des Bâtiments Militaires de 1826. Le travail a été réalisé respectivement, pour la cage à écureuil, par des élèves charpentiers du Lycée Technique du Bâtiment à Sassenage et pour les seaux, par des élèves de la classe de Structures Métalliques du Lycée Technique Cuminal d’Annonay. L’ensemble a été mis en place en avril-mai 1996.

Le puits-citerne de Vauban est donc de nouveau en état de marche.

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